September 27-29, 2023
Mahatma Gandhi House, Theodor Haus Str-11 37075, Goettingen,
Germany – www.aasf.deRiedacker_7thIFSDAA-Seminar IFSDAA brochure Sept 2023
Organized by:
- International Foundation for Sustainable Development in Africa and Asia
- Afro-Asian Studies Promotion
- Goettingen Germany, www.aasf.de
- Society for Sustainable Agriculture and Resource Management, India
- Institut Oikos France www.institut-oikos.org
- HAWK University of Applied Sciences and Arts
Von-Ossietzky-Str. 99, 37085 Goettingen, Germany
https://www.hawk.de
La sécurité alimentaire mondiale dépend de la production alimentaire, de l’accès à la nourriture et de sa disponibilité à des coûts abordables.
disponibilité à des coûts abordables. La production alimentaire est à son tour déterminée par potentiel génétique des variétés cultivées, leur gestion agronomique, l’environnement de culture et les interactions génotype x environnement. l’environnement de culture et les interactions entre le génotype et l’environnement. Souvent, les plantes cultivées
sont soumises à des contraintes environnementales, qui peuvent être de courte ou de longue durée, intermittentes ou persistantes, intermittents ou persistants. Ces facteurs de stress tels que la sécheresse, la chaleur, la salinité, les inondations peuvent être isolés ou combinés. Des solutions génétiques et de gestion sont génétique et de gestion sont nécessaires pour faire face à ces stress afin d’infuser la tolérance/résilience pour une agriculture durable et la sécurité alimentaire. l’agriculture durable et la sécurité alimentaire.
Les changements climatiques observés à l’échelle mondiale sont marqués par des modifications erratiques des régimes diurnes, des précipitations et de l’humidité. des régimes diurnes, des régimes pluviométriques, des sécheresses fréquentes, des inondations, des températures élevées et basses. La température moyenne de la planète a augmenté de 0,9 °C depuis le XIXe siècle, principalement en raison de l’effet de serre. siècle, principalement en raison des émissions de gaz à effet de serre (GES). Cette hausse devrait être de 1,5 °C d’ici Cette hausse devrait atteindre 1,5 °C d’ici 2050, voire plus. En raison de la déforestation, les émissions de GES augmentent et les sols, les masses d’eau et l’air sont pollués. La dégradation des sols, la déforestation La dégradation des sols, la déforestation et la désertification qui en résultent peuvent
la productivité des cultures et donc la sécurité alimentaire.
La population mondiale ne cesse d’augmenter et devrait atteindre environ 8 milliards de personnes en 2025 et se stabiliser à environ 10 milliards de personnes d’ici 2050. Actuellement, environ 1 milliard de personnes de personnes souffrent de la faim et 2 milliards d’enfants sont mal nourris en raison de carences en minéraux et en vitamines. des carences en minéraux et en vitamines. La production alimentaire doit être doublée d’ici 2050 à partir d’une surface de terre réduite et d’une diminution de l’eau et d’autres ressources naturelles pour répondre aux besoins d’une population mondiale croissante. pour répondre aux besoins d’une population mondiale croissante.
En conséquence, la demande croissante de nourriture a entraîné une pression sur les terres et les ressources en eau, des cultures intensives et l’élevage de bétail. sur les terres et les ressources en eau, la culture et l’élevage intensifs, l’utilisation intensive de produits agrochimiques, la mécanisation de produits agrochimiques, de la mécanisation, de la sallinisation secondaire, de la carence en de nutriments due à l’exploitation minière excessive, d’où l’apparition de taches grises. Tous ces facteurs cumulés ont contribué à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, qu’il convient de combattre afin d’atténuer les effets négatifs du changement climatique sur la production agricole. les effets négatifs du changement climatique sur la production agricole. Il existe deux Il existe deux stratégies principales pour lutter contre les effets du changement climatique sur la production agricole. l’atténuation par la gestion agronomique et environnementale et l’adaptation par la résilience génétique au changement climatique. l’adaptation par la résilience génétique au changement climatique pour la tolérance au stress et l’augmentation du rendement des cultures.
et un meilleur rendement des cultures.
Des technologies prudentes, notamment la sélection végétale, la biotechnologie, les technologies agroalimentaires pour la production végétale et la protection des plantes, peuvent s’avérer payantes.
Les technologies prudentes, y compris la sélection végétale, la biotechnologie, les technologies agricoles pour la production végétale et la protection des plantes, peuvent porter leurs fruits.
Optimisation et conservation des ressources, efficacité accrue de l’utilisation des intrants,
le développement de variétés de cultures présentant une résistance et une tolérance accrues aux stress biotiques et abiotiques sont des éléments clés de l’amélioration de la productivité. biotiques et abiotiques sont des facteurs déterminants pour l’augmentation de la production et de la productivité des cultures. productivité. L’application de bioinoculants/biofertilisants et l’agriculture biologique pour améliorer l’agroécosystème du sol seraient utiles. l’agriculture biologique pour améliorer l’agroécosystème du sol. L’utilisation de l’intelligence artificielle, GIS, GPS sera bénéfique pour une agriculture de précision intelligente sur le plan climatique. l’agriculture de précision intelligente sur le plan climatique.
Compte tenu de ce qui précède et de la nécessité urgente de développer une agriculture résiliente au changement climatique l’agriculture résiliente au changement climatique, la Fondation internationale pour le développement durable en Afrique et l’Asie (IFSDAA) et l’Association pour la promotion des études afro-asiatiques (AASF) organisent conjointement cette conférence internationale en collaboration avec l’Université des sciences appliquées HAWK. HAWK University of Applied Sciences and Arts, Goettingen, Allemagne et la
Society for Sustainable Agriculture and Resource Management (SSARM), Inde.
Cette conférence sera également l’occasion de mettre l’accent sur l’innovation en organisant un concours d’idées pour les jeunes scientifiques afin qu’ils développent des produits utiles.
d’idées pour les jeunes scientifiques afin de développer des produits et des processus utiles qui qui peuvent contribuer positivement au bien-être de la société humaine.
Les planificateurs politiques, les chercheurs, les universitaires et les ONG dans les domaines de la science et de la technologie, de l’agriculture, de la biotechnologie, des soins de santé et de l’éducation, l’agriculture, la biotechnologie, les soins de santé, l’économie, l’environnement développement des compétences et de l’esprit d’entreprise, et de la recherche sociale. à participer. Les organisateurs seront heureux d’accueillir les participants à la conférence. Les organisateurs seront heureux d’accueillir les participants à la conférence au centre AASF à la Mahatma Gandhi House, à Goettingen, Allemagne.
Er. Dawit Bereket-Ab, Co-Convener
Dr. K. Wolde-Giorgis, Convener
Dr. A. Reddecker, Co-chair
Prof. A. Ibenthal, Chair
Voici les nouveautés de décembre 2020
Ci dessous
1/« Pas de respect possible des Accords de Paris sans révolutionner l’agriculture mondiale » interview d’Arthur Riedacker parue sur le site Atlantico le 8 Novembre 2020.
2/ Forum des chambres d’agriculture de l’ouest
27 novembre 2020 qui sera complété par des webinaires les 10 et 11 février 2021
3/ Participation à la consultation sur les scénarios neutralité carbone du 15 Janvier 2021
« Pas de respect possible des Accords de Paris sans révolutionner l’agriculture mondiale » interview d’Arthur Riedacker 8 Novembre 2020
Atlantico : Selon une étude du journal Science, l’agriculture et l’industrie agroalimentaire représentent un tiers du total de gaz à effet de serre émis dans le monde. Afin de respecter l’accord de Paris sur le climat devons-nous nous pencher plus intensément sur la question de l’empreinte carbone de cette activité ?
Arthur Riedacker : Pour réduire les émissions de GES (gaz à effet de serre) on a préféré jusqu’ici mettre l’accent plutôt sur les secteurs ne concernant pas l’alimentation. Et cela d’autant plus que des réductions significative des intrants, en faisant baisser les rendements auraient augmenté les émissions de GES par unité de produit.
Rappelons que sous le Protocole de Kyoto la France n’avait d’ailleurs qu’à maintenir ses émissions au niveau de 1990. Mais avec l’objectif zéro carbone pour 2050, issu de l’Accord de Paris sur le climat, cela n’est plus possible: il faut maintenant les diviser au moins par 4 ou 5 !
En première approximation on peut retenir que la consommation d’aliments est, avec les comptabilités actuelles, adoptées en 2007 sous le Protocole de Kyoto et toujours en vigueur, responsable d’environ un tiers des émissions totales de GES (rapport spécial du GIEC sur l’utilisation des terres, approuvé en 2019). Mais il faut distinguer les cultures de l’élevage. Selon Poore and Nemecck (2018) l’élevage occupe 83% des surface agricoles du monde, via les herbages et les productions d’aliments du bétail, émet 58% des GES de l’agriculture (principalement du méthane), tout en ne produisant que 18% des calories et 37% des protéines. Comme sous le Protocole de Kyoto la menace climatique paraissait lointaine, les PRG (potentiel de réchauffement global) retenus pour les différents gaz étaient considérés pour un horizon de 100 ans. Mais pour un horizon de 20 ans (la neutralité carbone c’est pour dans 30 ans !), le PRG du méthane est trois fois plus élevé. La contribution de ce gaz aux émissions nationales de GES de la France n’est alors plus de 20%, mais le double. Et dans le secteur agricole, celle du méthane de l’élevage passe de 45 à 129 millions de tonnes d’équivalent CO2 (Riedacker 2020). Il n’y donc aucun doute que pour respecter les Accords de Paris sur le climat il faut se pencher également sur les émissions de l’alimentation, et en particulier réduire celles de l’élevage.
Quels sont les points dans notre production alimentaire qui polluent le plus ?
Réduire l’élevage de bovins à viande
C’est donc avant tout de la réduction des émissions de méthane provenant de l’élevage dont il faut se préoccuper: il faut en particulier réduire les consommations de viandes de bovins. Comme les bovins laitiers, les bovins à viande consomment de l’herbe qui ne pourrait pas être valorisée autrement. Mais ces derniers la transforment moins efficacement.
Réduire les déforestations dues aux importations de viande ou de soja
Nous avons donc précédemment suggéré que l’on commence par réduire l’élevage de ces bovins dans les pays de l’OCDE, où 30% des calories et plus de 50% des protéines sont d’origine animales, alors que la moitié de ces apports suffirait pour rester en bonne santé et permettrait même de l’améliorer.
Cela réduirait aussi les émissions dues aux importations de viande ou de soja dans les pays de l’OCDE, donc les déforestations importées, actuellement non comptabilisées dans celles des pays importateurs.
Sans extensifier l’agriculture dans les pays de l’OCDE
Il faudra aussi éviter d’extensifier l’agriculture dans les pays riches car une agriculture extensives émet plus de GES par unité de produit, par exemple par tonne de céréales. Elle ne pourra donc être ni biologique, ni agroécologique et plus extensive qu’aujourd’hui. Il faudra en effet trouver de terres, sans pour autant déforester, afin d’y produire plus de biomasses et remplacer ainsi encore plus d’énergies fossiles. Sans cette augmentation de production de biomasses non-alimentaires, atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 dans tous les secteurs, y compris dans l’alimentation et l’agriculture, nous paraît en effet totalement utopique.
L’Union Européenne dans le projet de sa nouvelle PAC n’a cependant pas encore pris les virages qui devraient s’imposer .
Existe-t-il des solutions simples et efficaces qui nous permettraient de faire baisser les émissions de CO2 de l’agriculture et l’industrie alimentaire ?
Pour répondre à cette question il faut prendre en considération l’évolution mondiale des besoins alimentaires d’ici 2050. A régimes alimentaires identiques à 2003 et compte tenu de la croissance démographique, celles-ci augmenteront de 36%: de 147% en Afrique subsaharienne, de 70% dans la région Moyen Orient et Afrique du Nord et de 40% en Asie hors Chine.
Cofinancer les intrants en Afrique subsaharienne pour éviter les déforestations
Le moyen le plus simple serait de cofinancer les intrants avec les Pays de l’Afrique subsaharienne où les apports sont actuellement très bas et nettement insuffisants pour assurer la durabilité de l’agriculture. Si on ne le fait pas cela augmentera inévitablement les déforestations. A raison de 300 t de CO2 émise par hectare défriché, alors que les émissions de GES résultant d’apports d’engrais à des champs bien productifs sont cent fois moins élevé, le calcul ne laisse aucun doute: il faut mettre fin aux agricultures peu productives par hectare en y apportant plus d’engrais.
Fig. 1 Comparaisons, pour une production totale de céréale identique, des impacts territoriaux et sur la production de bois, de l’agriculture raisonnée et de l’agriculture à bas niveaux d’intrants par hectare.
Fig. 2 Consommations moyennes d’engrais en kg par ha de terre arable, en 2013, dans différents pays. (Source : Diarra et Riedacker (2017), d’après données de la Banque mondiale)
Aller vers des régimes plus végétariens dans les pays riches
Il faut aussi aller vers des régimes plus végétariens dans les pays riches. Manger plus de légumes et de produits non raffinés et moins de sucre, et diviser par deux les consommations de viande, réduit par exemple les empreintes territoriales de 23% et carbones de 37% des régimes dans les pays riches, tout en améliorant la santé.
De tels efforts ne peuvent en revanche par être demandés aux Indiens qui n’émettent en moyenne actuellement que de l’ordre de 2 tonnes de CO2 équivalent par personne: 3 à 7 fois moins que dans les pays riches. Et qui consomment déjà quatre à cinq fois moins de protéines animales. La natalité y a en outre déjà été fortement réduite : la fécondité, de 6 enfants par femme en 1960, y est passée à 2,2 en 2018. Malgré cela sa population, augmentera encore d’environ 250 millions de personnes d’ici 2050. Et comme on ne peut y réduire davantage les empreintes carbone de l’alimentation par personne, celles ci augmenteront encore inéluctablement de près de 20%.
Pour conclure, voici un résumé en français d’un chapitre de l’ouvrage « Trends in Technology for Agriculture, Food, Environment and Health » :
« Un Cadre d’Analyse Complémentaire pour atteindre la Sécurité Alimentaire en 2030 et une Neutralité Carbone en 2050: approche préliminaire pour les productions végétales et la gestion du bétail dans différentes régions du monde »
Les ODD (Objectifs de Développement Durable) des Nations Unies de 2015 proposent d’éradiquer la faim d’ici 2030. Et en ratifiant l’Accord de Paris sur le Climat de 2015 les pays membres des Nations Unies ont aussi décidé d’atteindre la Neutralité Carbone d’ici 2050 afin de stabiliser le climat et de maintenir la température moyenne du globe en dessous de +2°C ,et même, si possible, en dessous +1,5 °C par rapport à l’époque préindustrielle. Plusieurs Parlements de Pays Européens ont à cette fin adopté des lois visant d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Le nouveau « Green deal » de la Commission de l’Union Européenne a le même objectif. Et le premier point à l’agenda de la rencontre Europe-Afrique prévue en Octobre 2020 est « de maximiser les bénéfices d’une transition verte, et de minimiser les menaces environnementales, conformément à l’Accord de Paris »
Cela supposerait d’abaisser les émissions moyennes par personne, actuellement en moyenne de 5 tCO2e (en tonne de CO2 equivalent) à 2 tCO2e d’ici 2050, c’est à dire de réduire les émissions mondiales de 60%, celles de l’Union européenne de 75%, celles de l’Amérique du Nord de 87% et de stabiliser les émissions de l’Inde et de l’Afrique. Mais dans le même temps la production alimentaire doit continuer à augmenter, puisque entre 1990 (date repère retenue sous la Convention Climat) et 2050, la population augmentera de 4 milliards de personnes.
Aucun pays ne peut à lui seul relever ce double défi: atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et éradiquer la faim. Voici un défi sans précédent : sous le Protocole de Kyoto les pays industrialisés devaient seulement réduire leurs émissions de 5 % entre 1990 et 2012. En outre l’article 3.1 de la Convention climat impose d’atteindre cet objectif en partageant équitablement ce fardeau, donc de tenir compte, par exemple, des différences de revenus, du PIB moyen par personne dans les différents pays.
Pour permettre à tout le monde, et plus particulièrement aux décideurs, aux parlementaires et aux organismes d’aide, d’avoir une vue plus globale et de mieux comprendre ce qui devrait être fait maintenant, il est proposé un Cadre d’Analyse Complémentaire (CAC), complémentaire aux inventaires actuels des émissions de GES (gaz à effet de serre) par pays sous le format UNFCCC, c’est à dire des Nations Unies. Il faudrait, entre autres, qu’y figurent les empreintes territoriales, énergétiques et carbones, basées non pas sur les inventaires actuels par pays de l’ONU, mais en tenant aussi compte des émissions des produits importés et exportés. Les émissions par habitant des pays de l’OCDE augmentent alors. En France de 6,6 tCO2e (avec les inventaires UNFCCC actuels ignorant le commerce international) elles passeraient à 10.9 tCO2e. Alors qu’elles diminueraient pour les pays grands exportateurs nets.
L’Agriculture mérite ici une attention particulière. Elle est essentielle pour la production et la sécurité alimentaire et a une grande empreinte territoriale. Sous la comptabilité actuelle des N.U. elle émet seulement 10 à 12% des émissions brutes de GES d’origine humaine. Mais lorsque l’on tient compte des déforestations et des conversions des prairies en terres cultivables, celles-ci s’élèvent à environ 24 % des émissions mondiales. Comme la population mondiale continue de croître, les empreintes “territoriales par personne » devront diminuer et les «efficacités territoriales » (c’est à dire les productions totales annuelles par unité de surface) devront être maximisées, partout dans le monde, car nous n’avons qu’une planète. “L’utilisation des terres” est généralement ignorée par les spécialistes des énergies fossiles. Mais en les ignorant cela conduit, y compris de nos jours, très souvent, à des recommandations erronées.
De telles informations, importantes pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (notamment l’évolution de la demande alimentaire, les écarts entre les rendements actuels et potentiels des cultures, les évolutions requises dans le niveau et la qualité des intrants, les niveaux actuels et futurs des empreintes territoriales, énergétiques et carbone, brutes et nettes, les émissions des ruminants, les actions pour limiter les impacts potentiels sur les rendements des changements climatiques, les contraintes économiques, etc.) devraient être plus largement disponibles et être inclues par exemple dans les communications nationales des engagements des pays, les NDCs, (les contributions nationales déterminées par les pays pour le climat communiquées à la Convention Climat des N.U).
Cela aiderait les citoyens, les décideurs nationaux et internationaux, ainsi que les donateurs à ajuster leurs politiques et mesures pour aller vers des développements plus inclusifs et des codéveloppements plus équitables. .
Une utilisation préliminaire du CAC est proposée pour la sécurité alimentaire et l’élevage. Le processus de discussions de Koronivia, instauré sous la Convention Climat, piloté par la FAO, de même que le partenariat pour les NDCs ont en effet demandé d’examiner en 2020 ces deux questions très difficiles. Nous proposons donc de distinguer six catégories principales de régions: (1) les zones arides où l’élevage est essentiel et incontournable ; (2) les régions avec un pourcentage élevé de personnes sous alimentées ; (3) les régions où l’élevage est essentiel pour satisfaire les besoins quotidiens des petits exploitants agricoles ; (4) les régions de montagnes ; (5) les pays relativement riches, avec de fortes empreintes carbone par personne, où l’élevage des ruminants et la consommation de viande devraient diminuer pour réduire les émissions de méthane et les empreintes territoriales des élevages, afin de pouvoir y produire plus de biomasses non-alimentaires pour remplacer davantage de combustibles fossiles ; (6) les autres régions avec des revenus moyens par habitant, avec actuellement cependant d’assez grandes empreintes carbone, par exemple à cause de niveaux de déforestations élevés.
Dans beaucoup de pays en développement cela demanderait d’augmenter beaucoup la quantité et la qualité des intrants des cultures et d’améliorer la gestion des troupeaux de ruminants. Les décideurs et les donateurs ont malheureusement jusqu’ici négligé ces questions. L’IFSDAA (International Foundation for Sustainable Development in Asia and Africa) et l’Institut Oïkos proposent d’unir leurs efforts avec d’autres dans ce processus.
Informations des Chambres d’agriculture de Bretagne
Si votre email ne s’affiche pas correctement vous pouvez le visualiser ici
Forum Energie Climat – Edition digitale vendredi 27 novembre 2020
L’agriculture en transition climatique et énergétique, ça bouge à l’ouest !
Chambres d’agriculture Pays de l’Ouest Programme Journée du 27 novembre qui sera complétée par des webinaires les 10 et 11 février 2021, des exposés, témoignages, retour d’expériences et tables rondes sur les avancées techniques pour le climat.
La 6ème édition du forum Energie-Climat du grand ouest sera digitale. Les Chambres d’agriculture de Bretagne, Normandie et Pays de Loire vous proposent avec leurs partenaires (financiers et techniques) de faire le tour de la question sur :
- Les avancées techniques des agriculteurs pour adapter leurs pratiques face au changement climatique et leurs engagements qui atténuent l’impact de nos activités sur le climat.
- L’enjeu alimentation et climat sur nos territoires.
Informations des Chambres d’agriculture de Bretagne
Si votre email ne s’affiche pas correctement vous pouvez le visualiser ici
L’ADEME a lancé un projet prospectif structurant en 2019 qui doit aboutir à l’automne 2021.
Par rapport aux Visions ADEME antérieures, dans un contexte à la fois d’urgence climatique et de nouvelles ambitions à tenir à long terme (neutralité carbone en 2050) et avec l’émergence de problématiques écologiques plus larges (matière, sols…), les nouveautés du travail sont :
L’Ademe et les scénarios pour la neutralité carbone
15 Janvier 2021
Plusieurs scénarios français visant la neutralité carbone, mais de façon contrastée, avec une évaluation des ressources (matières, biomasse, sol notamment)
Une comparaison multicritères des scénarios, des conditions de réalisation et de leurs conséquences
Une rétrospective, un état des lieux et des trajectoires jusqu’en 2050 au moins
Un dialogue avec les parties prenantes sur la cohérence des scénarios et les hypothèses
Une prospective stratégique descriptive sur quelques filières clés dans le contexte français
L’ADEME se positionne comme force de propositions, à partir d’une expertise interne large (des sols, au système électrique, en passant par l’industrie, les bâtiments ou la mobilité par exemple) et d’animation de réseaux externes, dans un débat où sont présents de multiples acteurs.
Anciens articles
Subventionnons les engrais pour les productions alimentaires nationales dans les pays de l’Afrique subsaharienne et les pays les moins développés pour stabiliser le climat et éradiquer la faim.
Arthur Riedacker
Président de l’Institut Oikos, Directeur de recherche honoraire de l’INRA
IPCC Co-Nobel prize winner
Cet article présente des résumés pour décideurs (RPD), en français et en anglais, illustrés par 5 figures et des légendes bilingues (insérées entre les deux résumés), qui ne sont pas répétées dans le texte principal uniquement en anglais. Une brève bibliographie se trouve également à la fin des RPD.
Télécharger le résume : 7thIFSADAA_resume_vf,
Download the summary :7thIFSADAA_summary_ev)
Télécharger l’article complet (version française – english version) : Riedacker_7thIFSDAA-Seminar
Nous remercions la Fondation Farm, d’avoir publié ce résumé pour décideurs dans leur site web
Résumé pour décideurs
D’ici 2050 il faudra, sans défricher et tout en préservant les sols, augmenter fortement les productions alimentaires et non alimentaires afin de satisfaire les besoins mondiaux d’environ 9,5 milliards d’habitants, (deux fois plus qu’à la fin des années 1980). En 2015, avec les objectifs des Nations Unies pour 2030 pour le développement durable et l’Accord de Paris, les pays se sont engagés à éradiquer la faim d’ici 2030 et à stabiliser le climat d’ici 2050 à + 2°C, (+1,5°C) par rapport à 1850. D’après les modèles climatiques cela suppose de diviser les émissions mondiales nettes de GES (gaz à effet de serre) au moins par 4, puis de les faire tendre vers zéro après 2050. Il faudra donc réduire les émissions mondiales beaucoup plus rapidement et plus fortement que prévu avant le 3ème rapport du GIEC de 2001. Il faudra aussi s’adapter à ces changements, tout en satisfaisant les besoins alimentaires de tous. Voilà des défis impossibles à relever avec les croissances démographiques mondiales et les politiques nationales actuelles.
S’appuyer sur les seuls progrès réalisables dans le secteur des énergies fossiles ne suffira pas. Car il faudrait laisser au moins les 2/3 des ressources fossiles connues sous terre d’ici 2050, tout en satisfaisant les besoins énergétiques d’une population croissante : ce qui supposerait d’augmenter très fortement les efficacités énergétiques, de développer très rapidement les énergies renouvelables (y compris les bioénergies modernes, et les bioproduits), et aussi de recourir à la capture et au stockage géologique du CO2 des énergies fossiles qui continueront à être utilisées. Cette dernière technique est connue et depuis 1992, mais elle est toujours expérimentale et réalisable seulement avec des coûts se situant entre $50 et $100 par tonne de CO2 éliminée.
Pour produire suffisamment d’aliments il faudra aussi augmenter considérablement les rendements Des cultures vivrières en Afrique subsaharienne, où ils stagnent depuis les années 1960 (Fig. 1) alors que la population devrait y doubler d’ici 2050. Fort heureusement ces rendements peuvent y être encore facilement augmentés en accroissant les intrants (engrais, eau, semences et matières organiques si disponibles et transportables). En portant le niveau moyen des apports annuels d’engrais par hectare, actuellement seulement d’une dizaine de kg (fig.2), à 50 kg, comme le recommande le Nepad depuis 2006 (IFDC 2006), on pourrait y doubler les productions sans avoir besoin de défricher, tout en remplaçant les matières minérales des sols qui sont exportées des champs lors des récoltes. Sans ce changement les sols, déjà très pauvres en phosphore, continueront à s’y dégrader. Avec 50 kg on serait encore (à moins de la moitié des apports moyens mondiaux, à moins du tiers ou du quart de ceux des pays développés, de l’Inde et du Bangladesh, et à six fois moins qu’en Chine. Si, notamment en Chine (Norse et al.2012) et d’autre pays à hauts niveaux d’intrants des efforts doivent être réalisés, pour utiliser, comme le recommande la FAO, moins d’engrais tout en maintenant le niveau actuel des rendements par ha, en Afrique Sub-Saharienne il faut au contraire en apporter nettement plus qu’aujourd’hui. Cela est malheureusement très généralement méconnu. Dans les zones semi-arides il faut en outre apporter plus d’eau pour des irrigations complémentaires (Diarra et Riedacker 2017).
Sans l’adoption de ces mesures le doublement nécessaire de la production alimentaire (atteignable soit en doublant les rendements, soit en doublant les surfaces cultivées, Fig.3), ne sera obtenu qu’en continuant, comme entre 1975 et 2000, à défricher chaque année environ 5 millions d’hectares (1/2 de forêts et 1/2 de prairies), (Eva et al. 2006). Or ces défrichements moyens augmentent environ 100 fois plus les émissions de GES par ha que les apports d’engrais permettant d’y doubler les rendements (environ + 2 t de CO2e par ha et par an, fig.4). Pour prendre les bonnes décisions il faut passer de la parcelle au paysage puis au niveau mondial (Fig. 5) (Riedacker 2006, 2008a et 2008b). Une augmentation des demandes alimentaires mondiales se traduit en effet nécessairement par des augmentations de rendements et/ou des changements d’utilisation des terres, en un ou plusieurs endroits du globe. C’est un aspect nouveau qu’on oublie trop souvent dans les raisonnements habituels où l’on ne considère trop souvent que les changements nationaux (cf. fig.3 et 5).
En France le quadruplement des rendements moyens en blé entre 1950 et 2000 a ainsi permis[par rapport à un scénario où la production totale aurait-été la même qu’en 2000, mais où les rendements seraient restés au niveau de 1950] d’éviter de défricher 14,5 millions d’hectares de forêts, d’éviter l’émission de 4,5 milliards de tonnes de CO2 et de préserver l’accroissement annuel des forêts (110 millions de m3 en 2016, correspondant à un prélèvement annuel net d’environ 200 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère). Une partie de cet accroissement est récoltée annuellement sous forme de bois d’œuvre (19 millions de m3), de bois d’industrie (10 millions de m3) et de bois énergie (au moins 8 millions de m3), CTBA (2017), ce qui en fin de compte, avec les déchets, le bois récoltés hors forêts et les bois de rebuts, a permis d‘obtenir de l’ordre de 9 millions de tep (tonnes d’équivalent pétrole) d’énergie primaire renouvelable et d’éviter l’émission d’environ 29 millions de tCO2e (en admettant un rendement moyen de conversion du bois et de la paille en chaleur égal à la moitié de celui du fioul). Les apports d’engrais ont, eux, augmenté les émissions annuelles de 9 millions de tCO2e par rapport à 1950, d’où une réduction nette des émissions d’au moins 20 millions de tCO2e par an.
Par ailleurs, pour produire autant de blé en France qu’en 2000, avec moins d’intrants, par exemple avec l’agriculture biologique (produisant avec des apports d’intrants organiques actuellement, en moyenne, seulement 3,5 t de grain par ha, moitié moins qu’avec l’agriculture raisonnée, Toquet et al. (2012), il faudrait doubler les surfaces emblavées, donc défricher environ 5 millions d’hectares de forêts ou de prairies, en France ou ailleurs. Ce serait évidemment peu vertueux, tant pour l’environnement que pour la balance commerciale. Etant donné les bas niveaux d’intrants de l’Afrique Subsaharienne les résultats seraient pires encore.
Ces constats ont une évidente conséquence : il faut prioritairement augmenter le niveau des intrants en Afrique subsaharienne et dans les pays les moins avancés. Comment ? Tout d’abord en mettant en œuvre des politiques agricoles adéquates (Boussard 2004). Dans les faits tous les grands ensembles mondiaux subventionnent fortement leurs productions végétales, sous diverses formes : directement les engrais en Inde et en Chine, par des aides à l’hectare en Europe (en moyenne 271 € par ha, de 60 € à 600 €) etc. Quand la population augmente (et on ne peut évidemment pas la faire diminuer rapidement !) et quand il faut restreindre le recours aux énergies fossiles, il devient impératif d’augmenter les rendements des champs. Contrairement aux énergies fossiles, pour lesquelles l’OCDE recommande avec raison la suppression des subventions, quand il s’agit des énergies renouvelables, et en particulier des productions végétales, il faut au contraire apporter des soutiens pour augmenter les rendements des bioconversions de l’énergie solaire et du CO2 par les plantes Il faudrait donc subventionner suffisamment les intrants, afin d’augmenter et d’optimiser les productions végétales, partout dans le monde, sans avoir besoin de défricher. Il est impératif que cette différence de traitement soit réellement comprise et prise en compte par les spécialistes des énergies fossiles. Si avec raison on envisage de taxer les énergies fossiles, il faut au contraire subventionner les intrants agricoles, y compris ceux consommant des énergies fossiles et émettant des gaz à effet de serres, comme les engrais azotés, tant que cela est admissible pour l’environnement local.
Dans les pays peu développés il importe de prendre en compte que les intrants (engrais, eau etc.) non subventionnés sont trop coûteux pour les petits agriculteurs. Et jusqu’ici seulement 8 pays africains ont, comme le Bangladesh, nettement augmenté leurs subventions pour les productions vivrières. Les engagements pris par les chefs d’états Africains, à Maputo en 2003, visant à consacrer 10% de leur budget à l’agriculture n’ont pu être tenu (Wade et Niang 2014). Cela pesait trop lourdement sur leurs budgets. Jadis, dans certains pays africains, l’organisation des filières de production de coton permettait de fournir des engrais aux petits agriculteur, même dans les endroits reculés, en échange d’une partie du coton. Ils épandaient alors une partie des engrais sur les champs de coton et une autre partie sur leurs cultures vivrières. Mais les subventions aux producteurs américaines de coton et les mauvaises gestions dans certains pays ont mis à mal certaines de ces filières (Nubukpo 2011).
La communauté internationale aurait donc intérêt à aider à co-subventionner les intrants pour les agriculteurs africains et ceux des pays les moins avancés, non seulement par charité et pour y accroitre la sécurité alimentaire, mais aussi pour le bien commun. Contrairement à ce que pensent certains décideurs, donateurs et ONG, cela aurait un effet bénéfique pour le climat et la sécurité alimentaire, tout en étant l’une des actions les moins coûteuses.



Avec une émission de 11,7 t CO2e par tonne d’azote apportée sous forme d’urée) l’émission moyenne par ha (pour la production, le transport et le protoxyde d’azote au champ) augmente d’environ 2 tCO2e per ha. Cette émission annuelle supplémentaire peut être compensée en convertissant efficacement moins d’une tonne de biomasse en chaleur pour remplacer du pétrole. Il reste alors, à émissions totales de GES identiques, un surplus de 6 t de biomasse par an grâce à la fertilisation azotée Cette biomasse additionnelle peut aussi servir de fourrage.
Pour produire la même quantité de biomasse sans apports d’azote, il faut 1,75 ha (+0,75 ha). Ce changement d’utilisation des terres générerait un supplément 234 t de CO2 en cas de déforestation et de 69 t de CO2 en cas de mise en culture de prairies


Bibliographie
- Boussard J.M. (2004) Faut-il des politiques agricoles au Sud ? Revue « Pour », N°184, Agriculture du Sud, le poids du Nord, 70-75
- Diarra A., A. Riedacker (2017) : Synergies entre récupération des eaux de ruissellement et fertilisations minérales dans les pays sahéliens, pour accroître la sécurité alimentaire, faire face à la croissance démographique, s’adapter aux changements climatiques et limiter les émissions de GES. (Synergies between run off water harvesting and mineral fertilization in Sahelian countries, to improve Food Security, cope with Population Growth, adapt to Climate Change and limit GHG emissions) présenté à la Cop 22 à Marrakech, November 2016, JWES (Journal of Water and Environmental Sciences) http://revues.imist.ma/?journal=jwes)
- Eva H.D., A. Brink et D. Simonetti (2006): Monitoring Land Cover Dynamics in Sub Saharan Africa European communities 44 pp, Centre commun de recherche de l’Europe, JRC Ispra , http://europa.int
- FAO (2016) Nourrir l’Humanité sans détruire de nouvelles forêts, Selon la FAO il est possible de produire davantage de denrées sans conquérir de nouvelles terres, en augmentant les rendements agricoles, Journal « Le Monde », article de Laetitia Van Eekhout, 21-06 -2016
- FCBA (2017) Mémento de la forêt française, 60 pages, www.fcba.fr
- IFDC (2006) International Conference of the International Fertilizer Development Centre, Abuja, 9-16 June 2006 Abuja declaration, (Déclaration d’Abuja), (www.ifdc.org).
- IPCC (2006). Revised Guidelines for GHG inventories (www.ippc.int )
- Nubukpo K. (2011), L’improvisation économique en Afrique de l’Ouest – Du coton au franc CFA, Ed. Karthala. Paris.
- Norse D., D. Powlson and Y. Lu (2012) Integrated nutrient management as a key contributor to Chinas low carbon agriculture, chapter 29, Climate Change Mitigation and Agriculture, Edited by E. Wollenberg, A. Nihart, M-L Tapio-Biströmand M. Grieg-Gran, Ed. Earthscan, London, 347-359.
- Riedacker A. (2005) Les biomasses dans le contexte du changement climatique et du développement durable, chap. 1, 7-60 dans « Guide Biomasse énergie », édité par Yves Schenckel, Boufeldjah Benabdallah, Arthur Riedacker et Philippe Girard, Collection Points de Repères, Publication de l’IEPF, 388 pages
- Riedacker A. (2006) A global land use and biomass approach to reduce greenhouse gas emissions, fossil fuel use and to preserve biodiversity. Joint Workshop of the Ecological and Environment Economics – EEE Programme, The Abdu Salam International Centre or Theoretical Physics ITCP, UNESCO Man and Biosphere Programme – MAB, The International Institute for Applied Systems Analysis – IIASA ITCP, Trieste, Italy, 16-17 October 2006.
- Riedacker A. (2008 a) Reconsidering Approaches for Land Use to Mitigate Climate Change and to Promote Sustainable Development. Chap.17, “Climate Change and Global Warming” Ed. Velma Grover 2008 Oxford IBH Ltd -Science Publisher USA 387-424 (cf. www.institut-oikos.org)
- Riedacker A.(2008b) Un peu plus d’énergie fossile pour la sécurité alimentaire, le climat et la biodiversité, Liaison Energie -Francophonie, N° 80 pp. 56-61, Les choix énergétiques mondiaux : entre confiance technologique et préoccupations environnementales, IEPF, Québec.
- Riedacker A. (2016) Why, to both stabilize the climate by 2050 and to eradicate hunger by 2030, should fertilizer for cereal production be subsidized in Sub-Saharan and Least Developed Countries? 7th International Seminar IFSDAA Gottingen, November 27-29, 2016, 17 pages in print, and www.institut-oikos.org
- Toqué C., V. Leveau, A. Lellahi, A. Tailleur (2012), Le blé tendre, une production durable, Colloque Service Agronomie-Economie -Environnement, Institut du Végétal Arvallis, Février 2012,14 pages
- Wade I, A. Niang (2014) L’engagement de Maputo : le mot d’ordre a-t-il été respecté Revue Passerelle, Vol 15, N°3, Juillet 2014 https://www.ictsd.org/bridges-news/passerelles/news/l%e2%80%99engagement-de-maputo-le-mot-d%e2%80%99ordre-a-t-il-%c3%a9t%c3%a9-respect%c3%a9
Agronome motivé pour une prospective 2050 réaliste : je soutiens votre initiative, un relais sera bientôt présent à ce sujet sur notre site.
Sincères salutations.