L’espace rural agricole et forestier; mitigation et adaptation avec Arthur Riedacker Copenhague 9 Décembre 2009 Atelier IEPF Projet Nectar 18h45 19 h45
Pour limiter le changement climatique il faut diviser les émissions mondiales par 2 d’ici 2050. Il faudrait donc privilégier les opération doublement ou triplement gagnantes ; celles qui permettent tout à la fois
- de réduire les changements d’utilisation des terres, c’est à dire les conversions des forêts et des prairies en terres cultivées, afin de limiter la croissances des émissions nettes de GES contribuant aux changements climatiques;
- de nourrir correctement une population qui augmentera d’ici 2050 (+ un milliard d’habitant d’ici 2050 en Afrique Sub -Saharienne);
- d’être moins vulnérables aux variabilités et changements climatiques;
- de préserver également la biodiversité et les sols.
On montrera, notamment en prenant des exemples au Bénin et du Cameroun, comment cela peut-être obtenu en augmentant l’efficacité territoriale ainsi que celle des conversions des produits récoltés; via des intrants permettant d’augmenter les rendements et de reconstituer la fertilité des sols, via de nouvelles espèces végétales et la pisciculture, ou encore via l’amélioration des rendements de pressage des régimes de palme dans des mini-huileries.
Ces actions permettent de mieux satisfaire des besoins alimentaires croissants tout en évitant des déboisements de grandes surfaces d’un seul tenant, ce qui permet de mieux protéger la biodiversité tout en satisfaisant mieux les besoins de base .des habitants et en réduisant les émissions de GES par rapport aux scénarios tendanciels.
La généralisation de cette approche est recommandée notamment via la mise en place d’un MDP spécifique pour augmenter l’efficacité territoriale en Afrique Sub-Saharienne.
Les détails de cette approche et des actions à mener au cours de premier semestre 2010 pour faire reconnaître cette approche seront présentés.